Le journal d'un chat assassin

Anne Fine est née en Angleterre en 1947. Après avoir fait des études d'histoire et de sciences politiques, elle est devenue tour à tour enseignante puis journaliste pour finir par se consacrer entièrement à sa carrière d'écrivain. Anne Fine a commencé à gribouiller des histoires pour ses jouets à l'âge de trois ans. Véritable boulimique de la lecture, elle a réalisé son premier vrai livre un jour où, une tempête de neige l'empêchant de se rendre à la bibliothèque, elle s'est retrouvée à court d'ouvrages à dévorer. Elle a alors commencé à écrire son propre roman : The Summer House Loon (Un bon début dans la vie) publié en 1978. Depuis ce moment, elle ne s'est pas arrêtée d'écrire. La plupart du temps, Anne Fine écrit ses histoires sur le ton de la comédie. Elle a, à son actif, quelques livres pour adultes et environ une trentaine de livres pour les enfants dont certains ont été primés.
Le héros de cette histoire est bel et bien un chat. Il s'appelle Tuffy. Dans son journal intime il a noté jour après jour toutes ses mésaventures avec ses maîtres. Dans la famille il y a Ellie, sa jeune patronne, et puis la mère et le père d'Ellie. Lundi Tuffy tue un oiseau, quoi de plus normal ! "Si un chat n'a plus le droit de tuer les oiseaux, c'est un comble" nous confie-t-il. Mercredi c'est une souris morte qu'il ramène à la maison. Il se retrouve confronté à l'incompréhension de ses maîtres. Mais jeudi c'est l'apothéose : Tuffy rapporte un lapin mort. Les mésaventures commencent : c'est Thumper, le lapin des voisins.
"La volonté d'Agnès Pétreau, qui a adapté ce texte à la scène, a été d'en faire une "forme légère" : une échelle comme décor ... quelques accessoires sortis d'une grande valise ... un costume simple, un brin de maquillage et l'aventure peut commencer. Cet apparent dépouillement laissant un immense espace à l'imaginaire et à l'interprétation du spectateur.
Tous les rôles sont joués par la comédienne. Les personnages sont croqués, comme dans les gravures d'un livre, par un simple coup de crayon. Ils prennent vie grâce à une ligne gestuelle et à un repère spatial. Dans leur traitement nous n'avons pas cherché le réalisme, mais forcé le trait comme le fait la caricature." Agnès Pétreau